
Un coup de tempête digne de Mary Poppins, une jardinière qui vous tombe dessus en pleine averse, une baston dans un square avec comme seule arme une ombrelle… Le parapluie a la vie dure et subit parfois une pluie d’avaries. Jusqu’à maintenant, j’en avais fait une consommation assez importante : oubliés dans le train, décomposés de la baleine, déstructurés du fermoir… je les abandonnais au hasard de mon insouciance. Un cercle vicieux qui m’avait parfois incitée à investir le moins possible dans cet accessoire éphémère.
J’avais pourtant craqué pour un article de la marque française Vaux, tout à fait étonnant, avec un tissu « papier journal », très pratique pour lire sous la pluie. Il a malheureusement eu un coup de barrière de parking malencontreux (mésaventure difficile à expliquer sans faire un schéma…) qui endommagea jusqu’à son fermoir.
Heureusement, ma vie a changé lorsque j’ai croisé sur la toile le site de Laurence Debas : www.reparapluie.com.
Mais c’est bien sûr : « faire réparer », c’est le frère jumeau de « recycler ». Au lieu de faire venir un pliant Made in China qui ne passera pas la mousson, je lui ai envoyé le mien à Ussac, en Corrèze. Un petit devis par mail, un grand oui en retour, un petit chèque par la poste et je retrouve mon ombrelle… avec la satisfaction d’avoir œuvré pour l’artisanat local.
Vous aussi, sauvez vos parapluies amochés : avant de les jeter, envoyez-les à leur infirmière préférée…