
Illustration originale de Alex Formika – Tous droits réservés
Nous sommes nombreux à affirmer que tout ce qui brille n’est pas or, sans être forcément bijoutiers de père en fils… mais notre science s’arrête là. Attiré autant qu’effrayé par la lumière depuis la guerre du feu, notre œil a de toute façon un faible pour les étincelles. Préférer le feu d’artifice à la prouesse discrète, c’est dans notre nature et pas seulement au 14 juillet. Avoir des difficultés chroniques pour faire la différence entre l’essence et l’apparence, c’est dans la lignée de notre paresse entretenue. Faire confiance malgré nous à des signaux ou codes immédiats pour ranger telle personne ou telle situation dans un tiroir déjà tout prêt, c’est effectivement beaucoup plus commode.
Les apparences sont pourtant faites pour être dépassées… même si on n’a pas toujours sous le capot la reprise nécessaire pour les doubler à toute vitesse ! Un brillant ingénieur saura-t-il nous sortir de cette éternelle difficulté ?
En attendant, il faut prendre le risque de décevoir après avoir un peu « sur-brillé »… ou bien tenir le pari de créer une belle surprise auprès de ceux qui prendront la peine de gratter notre couche de timidité.
Si nous décidions d’être simplement nous-mêmes, le monde brillerait-il pour autant par sa simplicité ?
Le site du livre « C’était mieux demain »
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