Si vous pouvez vous rendre à Vernon d’ici le 25 janvier, un rencontre théâtrale vous y attend. La troupe du Théâtre de l’Arrosoir y présente en effet la pièce écrite par l’un des comédiens de la troupe, Cédric Dejoie. Une pièce épatante qui m’a… ouvert des portes. Si dans les vaudevilles, les portes claquent avec maestria, celle de « Porte-à-faux » a quelque chose de tout à fait particulier. Les personnages qui en passent le seuil découvrent qu’une porte d’entrée n’est pas toujours une porte de sortie. Un texte qui joue magistralement avec la symbolique et la richesse du langage autour de la porte. Un humour bienveillant avec nos failles de pauvres mortels. Une mise en scène jubilatoire. Nul doute que vous ne refermerez plus une porte sans penser à toutes celles que vous portez en vous.
La clé pour tout savoir sur le site du théâtre (le lieu, les dates et en plus des textes « bonus » sur la portée littéraire et symbolique de la porte)>>> toc, toc c’est par ici
Même si les « gens numériques » se sont mis à écrire comme jamais (des SMS, des courriels, des posts, des tweets…), il est bien dommage que la belle lettre se perde… non à cause du facteur, mais avant même d’être écrite ! Pourtant, la lettre de chair et d’encre est irremplaçable, pliée dans une boîte, traversant les années, résistant aux déménagements, porteuse de phrases qui ne trouveraient leur place nulle part ailleurs. J’ai donc trouvé parfaitement poétique et délicieuse l’idée de cette start-up parisienne qui a créé le site Lettre d’un inconnu.
Le principe : vous vous abonnez sur le site pour 6, 95 € par mois et vous recevez deux belles lettres d’un inconnu par mois. Au programme, des lettres qui racontent des anecdotes émouvantes, des histoires individuelles, des expériences de vie mémorables… Elles sont manuscrites ou tapées à l’ordinateur, imprimées sur un papier de qualité, et préparées une à une pour chaque abonné, adressées dans une enveloppe manuscrite, ornées d’un beau timbre.
L’idée a germé dans l’esprit d’une des créatrices lorsqu’elle a reçu 3 cartes de bonne année en réponse… aux 43 envoyées par ses soins ! Une belle idée littéraire à prendre au pied de la lettre pour ré-enchanter l’instant où vous ouvrez la boîte !
Le lien qui nous reparle des belles lettres dans l’Express : ici
Si vous voulez rajouter des mots sur ce que vous voyez au fil de vos balades* touristiques, il n’y a pas que l’audioguide. Il y a aussi la Littérature. Une librairie strasbourgeoise a mis sur pied (oui, logique pour une balade*) un site web collaboratif qui consiste à cartographier les passages d’œuvres de grands écrivains du domaine public : cartographie-litteraire.net Vous cliquez sur la carte interactive et vous découvrez le texte en lien avec le lieu. Une visite entre les lignes qui relie le patrimoine littéraire et les outils magiques du présent, ça se met en signet !
*Juste un détail, cela m’afflige quand je vois écrit quelque part que « Machin se ballade en Egypte ». Soyons clairs et je ne le redirai pas : on se balade au bras de son Romeo et on chante une ballade sous le balcon de la Juliette !
Dans son livre « J T’M L’amour est-il has been », le philosophe Yann Dall’Aglio nous dit l’importance pour un couple de sacraliser les moments délectables qui l’ont amené jusque-là. Car la mémoire du meilleur est le carburant indispensable lorsque le moins facile se présente à nous. Un « mausolée » virtuel de l’amour qui a ses dates-clés et ses rituels. Voici une pierre à l’édifice de votre Taj-Mahal version high-tech : le site internet Memeoirs propose de transformer vos emails passionnés en véritable livre à feuilleter encore dans 40 ans au coin du feu. Une sage décision… avant que la vidange inopinée de la corbeille jette dans les profondeurs de l’oubli vos talents épistolaires d’amoureux transi.
D’un clic de souris, frappez à la porte de la Villa Noème. Vous êtes le/la bienvenu(e) dans un webzine culturel qui cultive un esprit positif et humaniste insufflé par de vraies rencontres. Priorité est donnée aux talents et aux regards nouveaux, loin du conformisme ambiant, soit tapageur, soit morose. A l’invitation de sa directrice de publication Emilie Provost , je contribue avec plaisir au numéro de novembre, dédié au cocooning… façon Villa Noème ! Ici pas de recette de tisane ou de masque aux plantes, pas de clichés rebattus sur l’art de buller. Alors, pour changer des poncifs sur les bonheurs du plaid en polaire, j’y propose un brunch philo un peu particulier… Lire la suite « Brunch philo à la Villa Noème »→
Alors que seulement 49 % des français affirmaient en mars dernier qu’ils pourraient survivre à la disparition de leur portable sans difficulté, cette nouvelle névrose appelée « nomophobie » génère son lot d’anecdotes. Les employés des boutiques de téléphonie mobile en sont les rapporteurs quotidiens et ont désormais leur blog où ils peuvent relater les plus cocasses et les plus désespérantes… Lire la suite « Histoires de portables.com »→
Avec le langage des fleurs, on était bien loin de la vérité. « Passeur de sciences » et les artistes de Scenocosme nous éclairent sur le langage des plantes…
Vous avez oublié d’envoyer une carte postale à votre grand-mère ? Pas de panique : vous pouvez vous racheter… en envoyant une carte à une inconnue. Au lieu de prendre une adresse au hasard par des moyens archaïques dignes du XXème siècle, vous allez sur le site postcrossing.com pour participer à une chaîne de la carte postale « all over the world » :
•vous demandez l’adresse d’un mystérieux correspondant au site web,
•vous expédiez votre carte à l’adresse indiquée,
•vous attendez de recevoir une carte postale de quelqu’un d’autre en retour,
•vous enregistrez la carte postale reçue dans le système… et la chaîne continue.
Ce projet est d’une poésie troublante qui consiste à transformer sa boîte aux lettres en boîte à surprises. Et si ça pouvait aussi nous donner envie d’envoyer des cartes à des gens qu’on connaît vraiment rien que pour le plaisir d’imaginer leur sourire en triant leur courrier ?
Merci à Max@UVE (@uneviextra) de m’avoir fait découvrir ce site de postcrossing.
Auguste Derrière nous prouve que le jeu de mot peut devenir un art loufoque de très haut niveau, s’il sait assumer sa totale futilité . Il a écrit : «C’est en sciant la Joconde que Léonard devint scie… » ou « On ne dit pas javellisé mais j’ai lu. » Derrière cet auteur fantôme, l’équipe de graphistes bordelais de la Maison Poaplume nous offre deux livres parus aux éditions « Le Castor Astral » : « Les fourmis n’aiment pas le flamenco » et « Les moustiques n’aiment pas les applaudissements ». Ces opus nous régalent d’aphorismes improbables et de fausses réclames aussi absurdes que terriblement Almanach Vermot… tout cela en triturant le jeu de mot comme personne. A grignoter deci-delà quand le cafard se pointe…
Pour faire la rencontre d’Auguste Derrière, on clique là…
Votre bibliothèque prend la poussière. Les mots ronflent sur les étagères et les pages s’ennuient ferme en attendant le prochain incendie. Ce n’est pas tolérable et ça ne fait pas circuler dignement la bonne littérature dans cette future civilisation du partage. Avez-vous essayé le bookcrossing qui fait depuis quelques années sont petit bonhomme de chemin ?
Avec le bookcrossing :
-vous sélectionnez un livre qui a atteint sa majorité et peut maintenant voler de ses propres pages,
-vous allez sur le site bookcrossing.com et vous lui accolez une étiquette d’identification à télécharger,
-vous le libérez pour qu’il soit lu par d’autres lecteurs et de préférence des inconnus,
-grâce à son code indiqué en ligne par les heureux lecteurs de votre livre, vous allez pouvoir suivre son périple. Le partage au lieu du poussiérage sur étagère !
Pour découvrir le site qui compte déjà plus d’un million de membres « échangeurs de livres », c’est par ici.
Pour lire un article qui présente d’autres initiatives autour du troc de livres, c’est par là.
En ce printemps pétillant, le chef vous propose un menu 100 % BD, car il faut bien rire de tout, de l’entrée au dessert…
EN ENTREE : « Je suis reçue à l’agrèg’ du pâté ».
Attention, séquence frime sur « Vous tombez pile »… C’est une des gagnantes du concours « Petit traité de philosophie charcutière » qui vous parle ! Je viens en effet de recevoir en cadeau mon exemplaire de la BD éponyme (de Sébastien Demorand et Vincent Sorel – Editions Kéribus-Le Rouergue) : je l’ai gagnée à la sueur de ma plume, en proposant ma question de philosophie charcutière :
“La meilleure façon de faire du pâté de tête est-elle de philosopher de la cervelle ?”
Ce moment d’humour absurde m’a donc permis de savourer en retour un album qui n’en manque pas. Au cœur de la dialectique « gourmandise & diététique », il a pour mission de nous convaincre que décidément il n’y a pas que les crudités à l’huile d’olive dans la vie… et que de toute façon, on va tous mourir.
Quoi ? Vous faites encore du boudin parce que vous n’avez pas gagné ? Je vous le dis tout net : cessez de rougir de colère comme un salami… il fallait déjà participer à l’assiette anglaise ! Non mais… gruik, gruik !
>Allez, pour vous consoler, je vous passe en lien une des recettes de l’album : les bouchées de knacks
COMME PLAT DE RESISTANCE : « A savourer et à pouffer »
Après cette entrée de cochonailles, je vous invite à vous servir une bonne part du blog d’un auteur-illustrateur qui manie le presse-purée aussi bien que le crayon : Guillaume Long et son blog BD-cuisine « A boire et à manger ». Une grosse rasade de délire et une bonne louche de gourmandise. Les bons conseils de Pépé Roni ou les recettes de Joël Reblochon ne peuvent laisser les papilles insensibles. L’album éponyme (oui, je kiffe ce mot en fait) est sorti chez Gallimard et ça se mange sans faim (oui, ce n’est que le tome 1). (Oui c’est vrai, il ne faut jamais abuser des parenthèses…)
AU DESSERT : « L’édition participative à la sauce Brezza »
Connaissez-vous la plateforme Ulule.com ? Non ce n’est pas le site encyclopédique sur la reproduction des chouettes mais c’est fait pour résonner dans la forêt numérique.
C’est un site web qui permet à un projet créatif, artistique ou innovant de trouver les fonds qui lui feront voir le jour, et ce grâce aux multiples petits soutiens financiers des internautes. Si l’argent nécessaire n’est pas récolté dans le temps imparti, les gentils donateurs sont remboursés. S’il sort de terre, ils reçoivent la contrepartie prévue au départ : des albums de BD dédicacés par exemple !
Parmi les projets actuels, je connais bien les auteurs d’un album BD qui mérite de voler de ses propres pages. Il nous fait rencontrer une fille bien… de son temps : Brezza. Une tranche de vie d’une page… et c’est notre drôle de vie qui se reflète dans le miroir de Brezza, avec nos super-doutes et nos mini-culpabilités. Brezza, c’est un peu ma copine alors je lui donne un coup de pouce.
Il reste 11 jours pour soutenir le projet déjà financé à près de 50 % et les dons peuvent aller de 5 à 70 euros. Si vous aussi, vous voulez montrer fièrement l’album dédicacé que vous aurez soutenu avec vos petits sous, c’est par ici pour faire le micro-éditeur… Bien sûr, si vous souhaitez faire passer l’info, c’est trop… chouette !
Je me suis abonnée il y a quelque temps (oui chers blogueurs et scribouillards de tous poils, il n’y a pas de s à quelque dans ce cas-là, car en France, on préfère le temps singulier aux temps obscurs…). Donc, je me suis abonnée il y a quelque temps à la e-newsletter de soon soon soon, site de détection de tendances qui scrute les micro-faits sociaux, commerciaux ou technologiques pour dénicher ce qui fera que le futur sera un jour transformé en présent. Avec une fantaisie qui me ravit, soon soon soon donne un ton finement décalé et réjouissant à cette veille pas comme les autres, où se dessinent sans doute nos prochains styles de vie. C’est bien sûr collaboratif dans l’âme, car on peut même devenir à son tour « éclaireur » et transmettre à soon soon soon des innovations ou tendances observées par nos soins. Tiens, justement, en parlant de participatif et d’intelligence collective, allez découvrir le dossier du moment sur de drôles d’expériences de crowdsourcing… Eh oui, d’ici peu, à force de prendre part à tout, on va finir par avoir tout vu , tout fait, tout vécu… par petits bouts.
La sérendipité est un plaisir cérébral essentiel et un émerveillement permanent. C’est en m’y adonnant que je suis tombée sur le site de LA PHILOSOPHIE CHARCUTIERE… Mon goût pour la philo étant assez prononcé, je m’en suis fait une tranche. Cela sent fort le “brand content” de la filière porcine avec un album de BD que je vais tenter de me procurer au rayon rillettes. A moins que les deux auteurs soient des accros de la rosette totalement désintéressés. Je vous livre ici ma contribution au concours “Gagnez la BD” : “La meilleure façon de faire du pâté de tête est-elle de philosopher de la cervelle ?”. A vous de vous la creuser aussi pour participer…