La nouvelle est dans le sac

concours e-crire auféminin.comDepuis quelque temps maintenant, j’ai des envies de fiction. Je vous assure, c’est vrai. J’ai donc commencé à écrire ce que l’on appelle des nouvelles. Chers lecteurs fidèles du VOUSTOMBEZPILE, ou heureux « passants par hasard », je vous invite à lire celle que j’ai inscrite à un concours organisé par le site aufeminin.com. Si ma nouvelle « Le sac adoptif » vous a plu, vous avez jusqu’au 8 septembre 2013 minuit pour voter sur le site via Facebook (oui, c’est le seul moyen apparemment d’exprimer son engouement). Un jury parrainé par Tatiana de Rosnay décernera le 1er octobre 2013 un prix aux trois meilleurs textes, parmi quatorze nouvelles présélectionnées par les lectrices et la rédaction du site aufeminin.com. Le concours bénéficie également du soutien du magazine Muze  et du maroquinier Longchamp.

 >pour la lire, on clique

Si j’ai souhaité participer, c’est parce que j’ai tout de suite été séduite par l’un de trois thèmes proposés : « Mon sac, je glisse toute ma vie dedans. Mais… où est-il passé ? » Cela a fait comme un ricochet dans mon for intérieur, car j’ai toujours été intriguée par le statut du « sac » chez la femme, son compagnon de route, objet de mode autant que support d’analyse psychologique. Que se passe-t-il dans ma nouvelle ? Le dernier sac acheté par sa fille incite une mère à lui raconter un souvenir lointain mais toujours vivace : une anecdote concernant la disparition de son propre sac…

Si le sac est un accessoire de mode qui n’en finit pas d’attiser les convoitises de ces dames, c’est aussi un objet d’étude. Le sociologue Jean-Claude Kaufmann a même écrit un livre à ce sujet (oui je l’ai même glissé dans mon sac il y a quelques mois pour le lire…).Le sac Jean-Claude Kaufmann

Le sac est aussi un objet chargé de mystère pour la gent masculine, qui n’ose pas toujours y plonger la main ou les yeux, tant la part d’intimité qui s’y cache peut lui sembler intimidante… Oui, on ne peut parfois que se demander avec Camille ce qu’il peut bien y avoir vraiment dans le sac des filles…

>Ecouter un extrait de la chanson Le sac des filles – Camille

Combien pèsent vos vacances ?

vacances ryan airA l’heure où je vous parle, je m’adresse par la force des choses à trois types de personnes bien distincts : les bronzés qui ont rangé les valises avec quelques grains de sable encore à l’intérieur et qui doivent maintenant veiller à entretenir leur hâle tout en travaillant, les veinards qui me lisent peut-être sur la terrasse de leur lieu de villégiature avant de se remettre de la crème… et les visages pâles qui font la check-list de tout ce qu’il ne faut pas oublier en vue du futur grand départ. Il parait que les vacances constituent une sorte de paroxysme hédoniste pour les classes laborieuses que nous sommes. Il y aurait beaucoup à dire sur ce non-sens qui consiste à perdre sa vie à la gagner, tout en fantasmant sur les 5 semaines de liberté conditionnelle qui nous sont accordées une fois l’an. J’aimerais d’ailleurs vous encourager à soigner encore plus la réussite de vos week-ends pour la simple et bonne raison qu’il y en a 52 dans une année et qu’ils reviennent beaucoup plus souvent. Si vous détestez votre job, j’aimerais même vous inciter à mettre plus d’énergie à en changer… comparée à celle que vous gaspillez en vous languissant de ces vacances qui ne représentent qu’une toute petite partie de l’année. Et pendant que j’y suis… puisque nous passons le tiers de notre vie à dormir, n’oubliez pas de bien choisir votre nouveau matelas ! Considérer les choses qui composent notre existence en fonction du temps qu’elles nous prennent peut nous donner l’occasion de voir les priorités sous un autre angle.

J’ai fait récemment une autre expérience quantitative qui m’a donné à penser… J’ai réservé un vol sur Ryan Air ! Les tarifs sont légers. Les bagages doivent l’être aussi… Lire la suite « Combien pèsent vos vacances ? »

Et soudain, un inconnu vous écrit…

www.lettresduninconnu.frMême si les « gens numériques » se sont mis à écrire comme jamais (des SMS, des courriels, des posts, des tweets…), il est bien dommage que la belle lettre se perde… non à cause du facteur, mais avant même d’être écrite ! Pourtant, la lettre de chair et d’encre est irremplaçable, pliée dans une boîte, traversant les années, résistant aux déménagements, porteuse de phrases qui ne trouveraient leur place nulle part ailleurs.  J’ai donc trouvé parfaitement poétique et délicieuse l’idée de cette start-up parisienne qui a créé le site Lettre d’un inconnu.

Le principe : vous vous abonnez sur le site pour 6, 95 € par mois et vous recevez deux belles lettres d’un inconnu par mois. Au programme, des lettres qui racontent des anecdotes émouvantes, des histoires individuelles, des expériences de vie mémorables… Elles sont manuscrites ou tapées à l’ordinateur, imprimées sur un papier de qualité, et préparées une à une pour chaque abonné, adressées dans une enveloppe manuscrite, ornées d’un beau timbre.

L’idée a germé dans l’esprit d’une des créatrices lorsqu’elle a reçu 3 cartes de bonne année en réponse… aux 43 envoyées par ses soins ! Une belle idée littéraire à prendre au pied de la lettre pour ré-enchanter l’instant où vous ouvrez la boîte !

 Le lien qui nous reparle des belles lettres dans l’Express : ici